ENVIRON 45 % DE LA POPULATION BIRMANE VIT EN DESSOUS DU SEUIL DE PAUVRETÉ.
Dans son rapport annuel de 2021, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) classe la Birmanie parmi les pays les plus pauvres au monde (149ème sur 191 à l’indice de développement humain)*.
Il est à noter que ce classement situe
la Birmanie au niveau du Népal, du Kenya, de la Syrie et que les 40 pays les plus pauvres sont africains !
L'espérance de vie y est de 66 ans (moins que le Bangladesh !) et les conditions de vie sont particulièrement destructrices pour les enfants qui paient le prix fort. En effet, la mortalité infantile s'élève à 34 pour mille (3,7 pour mille en France !), 1 enfant sur 10 n’atteint pas l’âge de 5 ans et un tiers des enfants birmans souffrent de malnutrition !
L'ONU-Habitat estime qu'au moins 40 % des quelque 5 millions d'habitants de Rangoun (capitale économique) sont "pauvres ou extrêmement pauvres", obligés de survivre "au jour le jour", souvent dans des logements insalubres ou des installations illégales (bidonvilles).
Pour plus d'infos, lire : bidonvilles de Yangon
La famine est désormais déclarée en Birmanie par l'ONU
Une guerre civile féroce fait désormais rage en Birmanie, avec, entre autres conséquences, une catastrophe humanitaire sans précédent dans l'histoire récente du pays et les premiers cas de famines rapportés par l'ONU (voir ci-dessous).
*L'Indicateur de Développement Humain, ou I.D.H., a comme objectif d'essayer de mesurer le niveau de développement des pays, sans en rester simplement à leur poids économique mesuré par le P.I.B. ou le P.I.B. par habitant. Il intègre donc des données plus qualitatives. C'est un indicateur qui fait la synthèse (on l'appelle indicateur composite ou synthétique) de trois séries de données :
*le P.I.B. réel par habitant donne une indication sur le niveau de vie moyen du pays.