Quand j’ai entendu parler pour la première fois de l’association PASDB et de l’engagement bénévole de ses membres pour secourir des enfants et des familles en grande détresse en Birmanie, je me suis dit, en tant que vétérinaire engagée moi-même pour la cause animale et en particulier contre les souffrances infligées aux animaux, que les ponts ou liens entre mes activités quotidiennes et les projets sociaux de PASDB étaient évidents.
En effet, dans des domaines bien entendu différents et avec des outils propres à chacune de nos actions respectives, nous œuvrons en définitif pour un objectif commun : soulager dans la mesure du possible la souffrance des êtres sensibles, que cette souffrance soit humaine ou animale. Et puis, je pense qu’aimer et soigner les animaux (j’y consacre ma vie) est d’abord aimer l’homme et vouloir l’aider. Tous ceux qui ont ou ont eu un animal dans leur vie savent le bonheur qu’il représente, le bien-être qu’il donne, la place bénéfique qu’il peut prendre dans notre existence. J’ai toujours pensé que la présence d’un animal rendait bien souvent l’homme plus humain.
En soutenant l’association PASDB par le fait d'en devenir la marraine, je vais dans le même sens, notre objectif commun étant encore une fois d'aider des êtres sensibles en souffrance, chacun à notre manière.
Oserai-je dire que, sur un plan plus philosophique, je me sens proche de la position de certains courants humanistes occidentaux et de certaines traditions spirituelles orientales comme l’hindouisme ou le bouddhisme (tout en précisant que je ne suis adepte ni de l’un ni de l’autre) qui ne font pas de différences entre les souffrances humaines et animales. J’aimerai citer ici quelques maximes de grands penseurs qui en disent plus long sur le sujet que de grandes dissertations :
Lamartine : « On n'a pas deux cœurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal. On a du cœur ou on n'en a pas ».
Marguerite Yourcenar : « Si la cruauté humaine s'est tant exercée contre l'homme, c'est trop souvent qu'elle s'était fait la main sur les animaux ».
GANDHI : « On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux ».
Je suis honorée de soutenir la petite association humanitaire PASDB (Pour une Action Sociale Durable en Birmanie) qui œuvre au quotidien depuis plus de huit ans en France et en Birmanie, afin de sortir d’une vie infernale le plus grand nombre possible de birmans parmi les plus vulnérables et en particulier des enfants. Cette action se manifeste principalement en leur offrant l’accès à une eau non contaminée, à l’éducation et à l'attribution de de microcrédits sans intérêts.
J’ai pu constater l’enthousiasme communicatif de ses membres bénévoles et ai pleinement confiance en leur rigueur et en leur démarche altruiste. J’aimerai me rendre sur le terrain pour rencontrer les enfants et les familles qu’ils aident à travers des actions concrètes, mais cela ne sera pas possible avant un certain temps à cause de mes impératifs professionnels en France.
Je souhaite sincèrement que cette association humanitaire puisse se développer pour qu’un plus grand nombre d’enfants et de personnes en souffrance puissent bénéficier de leurs actions sociales sur place et je m’emploierai, de mon côté, à les soutenir autant que possible, tout comme, j’en suis persuadée, vous le ferez du vôtre selon vos possibilités et compétences respectives.
Dr Laetitia Barlerin, vétérinaire et journaliste